Le nom évocateur de Saint-Amour est hérité de celui du soldat romain Amor converti au christianisme qui, fuyant les massacres du Valais suisse, se réfugia en Gaule. Il fonda un monastère installé sur le piton dominant la vallée de la Saône.
La culture de la vigne trouve ses origines au Moyen-âge avec les ordres religieux du Chapitre de Saint-Vincent de Mâcon.
A la Révolution, en 1793 exactement, le nom de Saint-Amour disparaît et on l’appelle Bellevue. Cela ne durera que 3 ans, avant que la commune ne retrouve son nom, et devienne Saint-Amour-Bellevue.
Barman à Paris avant la guerre, Louis Dailly côtoie le monde du vin où il rencontre son épouse, elle-même originaire de Saint-Vérand à quelques kilomètres de Saint-Amour, son village natal. Ils se marient et reviennent à Saint-Amour pour exploiter le domaine familial.
A l’époque des décrets des appellations des Crus de Beaujolais (1936), les vignes situées sur la commune de Saint-Amour sont encore en appellation Beaujolais-Villages.
Par militantisme et par conviction que le vin issu de ce terroir méritait par sa qualité de devenir un Cru à son tour, et avec l’aide de dirigeants de l’INAO, Louis Dailly s’est battu pour enfin faire signer le décret, acte de naissance du Saint-Amour le 8 février 1946.